Épreuve à peine terminée, déjà frustré !
Une irritation amère m’envahit au moment où j’appuie sur le bouton « Terminer l’épreuve » de ma tablette. Enfermé dans mes regrets, je me laisse envahir par cette sensation âcre de frustration. Oui, je le sais, j’aurais du cocher l’item B à la question 4 du premier dossier. Je savais qu’il fallait mettre ce traitement à la patiente. Et pourtant ! Je l’ai décoché. Bêtement. Au dernier moment. Juste avant de valider ma question. C’est ainsi… Malgré mes mois de travail acharné pour me préparer au concours, j’ai fait les erreurs les plus stupides, je me suis trompé sur les questions les plus basique.
Ce sentiment enveloppant de frustration, je l’ai ressenti comme la quasi-totalité des étudiants de ma promotion et je l’ai fait savoir maintes fois autour de moi au détriment de mon entourage ! Je pense d’ailleurs que celui-ci est normal à la fin des épreuves. Le format entièrement numérique et anonyme des ECNis, l’ambiance hostile des amphithéâtres, les dossiers cliniques tordus, les questions mal formulées donnent la sensation d’être nu et vulnérable devant sa tablette même après la meilleure préparation.
Le regret et la frustration semblent faire partie du jeu et il faut l’accepter. Le piège est de rester focaliser sur une erreur. Effectivement, le format progressif des dossiers a pour particularité de donner une partie de la correction pendant l’épreuve. Il faut alors avoir la pugnacité en cas d’erreur de continuer sans ciller. Ne jamais rester concentrer sur une erreur dans nos réponses que l’énoncé nous fait découvrir et passer à côté du reste d’un dossier voir d’une épreuve entière. L’ECNi ne se joue pas sur une question. Si le rédacteur de l’épreuve apporte des éléments de réponse pendant la progression du cas clinique, c’est justement pour vous permettre de continuer à répondre au dossier en obtenant un maximum de point.
Alors n’hésitez pas, tirez la langue à vos regrets !
Ce soir après ces trois jours éprouvants d’épreuve, jetez au loin votre frustration. Noter sur une feuille toutes les erreurs que vous vous reprochez et libérez vous de celle-ci. Tirez lalangue au regret ! C’était l’ECNi blanc, un entraînement, une sorte de trompe l’œil. Le sommet est toujours devant vous, accessible.
Foncez ! En trois mois, tout est encore possible.
Combien de fois en randonnée une erreur d’itinéraire nous fait découvrir un coin de paradis dans la montagne ? Une source oubliée où se désaltère une biche ? Un raccourci vers le sommet ?
Profitez à fond de vos révisions, accueillez vos erreurs avec le sourire, certaines vous permettront d’identifier des points faibles dans vos connaissances et de progresser.
Courage et persévérance sur ce long chemin vers votre poste d’interne.
N’hésitez pas à nous écrire pour des conseils personnalisés ou une dose supplémentaire de motivation.
Gabriel Hallali
Un grand merci pour tout vos articles qui prodiguent de bon conseil et sont sources de réconfort 🙂